PRISSE, Baron Albert, F.-J.
Né à Maubeuge (FR), le 24 juillet 1788, décédé à Rome, le 22 novembre 1856.
Lieutenant-Général de l'Infanterie.
Ministre d'État.
Ministre de la Guerre, 1846-1847.
Adjudant Général, Chef de la Maison Militaire du Roi, 1850-1852.
Chef de la Maison Militaire du Duc de Brabant, 1852-1856.
Gouverneur des Résidences Royales, 1847-1850.
Aide de Camp du Roi Léopold I, 1831-1856.
Commandant de la 2ième Division Territoriale, 1847-1850.
Président de la Commission Belge chargé de la démarcation des limites entre la Belgique et les Pays-Bas, 1839-1842.
Sous Chef d'État-Major Général de l'Armée, 1831-1839.
Commandant Militaire de la Province d'Anvers et Commandant Supérieur des troupes destinées à la défense d'Anvers et de l'Escaut, 1834-1837.
Inspecteur de l'Armée, 1830-1831.
Grand Officier de l'Ordre de Léopold, Croix Commémorative 1856.
Grand Croix de l'Ordre de la Couronne de Chêne de Pays-Bas et de l'Ordre de la Branche Ernestine de Saxe, Grand Officier de l'Ordre de l'Aigle Rouge de Prusse et de l'Ordre de la Légion d'Honneur de France, Commandeur de l'Ordre du Lion Néerlandais.
Capitaine auprès du 1er Régiment de Chasseurs à Pied de la Garde dans l'Armée Impériale Française, a participé aux expéditions en Autriche (1809-1810), en Espagne (1810-1814) et en France (1814).
A participé à la Révolution de 1830.
PRISSE,
Albert-Florent-Joseph, Baron, militaire, ingénieur, diplomate et homme d’état,
né à Maubeuge, le 24 juin 1788, mort à Rome, le 22 novembre 1856.
Sa
famille, d’origine anglaise, paraît d’être fixée dans le Hainaut français
à la fin du XVIIe siècle. Adrien-Florent Prisse, son père, fut reçu avocat
au Parlement de Flandre et devint échevin de Maubeuge et conseiller du roi.
Privé de ses emplois par
Après
avoir fait ses études au Prytanée de Paris, puis au Lycée de Bruxelles, le
jeune Albert-Florent Prisse entra, le 1er décembre 1807, à l’Ecole
Militaire de Fontainebleau ; il en sortit, le 25 mars 1809, avec le grade
de sous-lieutenant à la 5e cohorte de conscrits de la garde. Par décret
du 11 avril suivant, il fut placé au 1er régiment de conscrits
chasseurs, qui devint en 1811 le 3e régiment de voltigeurs, tout en
continuant à faire partie de la jeune garde. Il débuta, en 1809, par la
campagne d’Autriche, où il prit part à la bataille de Wagram. L’année
suivante, il fut envoyée, avec son régiment, en Espagne, où il obtint
rapidement le grade de lieutenant.
Il
avait été chargé de fortifier le village de Man Silla, dans le royaume de Léon,
et s’était acquitté de cette mission en se conciliant les sympathies de la
population. Au cours d’une reconnaissance en avant du poste dont il était
resté commandant, il se cassa la jambe en tombant avec son cheval, le 30 décembre
1811. Renvoyé à Paris vers le milieu de mars 1812, après avoir été porté,
jusqu’à Léon, sur un brancard, par des habitants de Man Silla, Prisse eut
beaucoup à souffrir pendant la route ; il avait été placé sur une
charrette traînée par des bœufs ; le conducteur voulut un jour mettre à
profit le sommeil du blessé pour le faire tomber, avec son équipage, dans un
précipice bordant la route. Un des officiers de l’escorte s’aperçut à
temps de la manœuvre à laquelle il mit fin en ramenant à coups de sable le
conducteur dans le bon chemin. Peu après cet incident, un inspecteur aux revues
eut la bonté de recevoir Prisse dans sa voiture ; la fin du voyage put, dès
lors, s’accomplir sans difficulté, et vers la fin d’avril il rejoignit, à
Paris, les dépôts de garde.
Pendant
son séjour en Espagne, il avait été proposé pour
Il
ne devait pas tarder à reprendre le service militaire, car sa carrière offre
cette particularité que, mis à la retraite à deux reprises, il rentra chaque
fois dans l’armée avec un grade supérieur. A la suite des désastres de
1812-1813, Napoléon rappela sous les armes tous les officiers retraités,
encore valides, qui avaient appartenu à la garde. Lorsque ces ordres parvinrent
à Maastricht, les troupes mobiles avaient déjà battu en retraite. La
forteresse, menacée d’un siège, ferma ses portes le 20 janvier 1814. Dans
l’impossibilité de partir, Prisse se mit à la disposition de l’autorité
militaire et fut aussitôt commissionné pour servir, comme capitaine du génie,
dans la division du général Merle. Il remplit ces fonctions, sans recevoir de
traitement, jusqu'à la capitulation de Maastricht.
Par
suite de cette capitulation, Prisse et son père se trouvèrent privés de leurs
fonctions dans l’administration des contributions et durent se rendre à Paris
pour y obtenir un nouvel emploi. Dès le mois de juillet 1814, Prisse regagnait
Maastricht et sollicitait vainement son admission dans l’administration des
contributions du nouveau royaume. Les sollicitations de son père eurent pour
effet de lui faire donner, le 10 janvier 1815, la place de contrôleur à Vannes
(Morbihan). Pendant les Cent jours, il fut nommé, en la même qualité, à
Lille, le 10 mai 1815. Mais les événements ne permirent pas à Prisse de
gagner immédiatement son poste, et ce n’est qu’au mois d’août de la même
année qu’il reçut du préfet, à Lille, sa désignation pour le contrôle
des cantons de Dour, de Merbes-le-Château et de Beaumont. Il ne tarda pas (février
1816) à demander sa démission pour rentrer à Maastricht où il obtint, le 14
avril suivant, sa naturalisation et, l’année suivante, son admission dans
l’armée des Pays-Bas. Placé comme capitaine à l’état-major du
quartier-maître général, il fut employé à la reconnaissance topographique
et militaire des provinces méridionales, et à l’établissement de la carte
topographique, principalement dans les provinces de Namur et de Luxembourg.
Lorsqu’en
1826 l’établissement d’une carte géologique fut décidé, Prisse fut désigné
pour prendre part à ces nouveaux travaux. Il entreprit dans ce but des études
et des recherches qui le mirent en rapport avec les agents de la compagnie de
Luxembourg. Cette société répondait au désir du roi Guillaume de favoriser
l’industrie dans les provinces belges. Issue en quelque sorte de
Il
fut chargé, en 1829, d’aller en Espagne pour y rechercher les causes de
l’extrême bon marché des minerais de plomb dont ce pays inondait le
continent à cette époque. A son retour à Namur (décembre 1829), il rédigea,
outre un rapport technique sur sa mission, un journal de voyage où sont consignées
diverses considérations intéressantes sur les mœurs et la situation politique
de l’Espagne.
Mais
les événements de 1830 ne tardèrent pas à modifier, une fois de plus, cette
existence déjà bien remplie. Lorsque la révolution éclata à Namur, les
troupes hollandais regagnèrent la citadelle, la ville restant au pouvoir des
patriotes. Une garde bourgeoise fut organisée pour veiller au maintien de
l’ordre ; Prisse en reçut le commandement. Il fit partie de la
commission envoyée par la régence au général hollandais pour négocier la
reddition de la forteresse, et il fut l’un des signataires de la convention
conclue. Peu après, il offrit ses services au gouvernement provisoire installée
à Bruxelles. Il fut nommé successivement : le 22 octobre 1830, inspecteur
au revues, avec rang de lieutenant-colonel ; le 28 du même mois,
commissaire-ordonnateur pour les provinces de Namur, Liège, Hainaut et
Luxembourg ; le 15 novembre, lieutenant-colonel d’état-major pour servir
au commissariat général de la guerre ; le 14 février 1831, colonel d’état-major.
Le
lieutenant-colonel Prisse avait été chargé de la 6e division au
ministère de la guerre (dépôt de la guerre). Il fut un des premiers officiers
attachés à l’état-major du roi Léopold Ier, qu’il accompagna
dans la malheureuse campagne du mois d’août. Lorsque la déroute des troupes
commandées par le général Daine fit renoncer à opérer la jonction des
forces belges, Léopold Ier se décida à concentrer la division
Tieken de Terhove (armée de l’Escaut) sur Louvain, pour s’assurer de cette
ville, couvrir Bruxelles et se rapprocher de l’armée française, entrée en
Belgique sur trois colonnes dès le 9 août. Arrivé à Louvain le 11, le roi et
son état-major firent, dans la soirée, une reconnaissance vers Beauvechain, à
la rencontre de la colonne française du centre. Au cours de cette
reconnaissance, une fusillade s’engagea avec les Hollandais de la division du
duc de Saxe-Weimar ; le général d’Hane, blessé, céda la place de chef
d’état-major au général Goblet. Le soir avis fut reçu au quartier-général
du roi que le roi Guillaume ne voulait pas de lutte entre ses troupes et l’armée
française. Le 12, de grand matin, les Belges, en marche pour se concentrer sur
Louvain, furent attaqués par des forces supérieures. Pour mettre fin à
l’effusion du sang, lord William Russell se rendit auprès du prince
d’Orange, afin de l’informer des résolutions du roi Guillaume ; le
prince envoya un parlementaire au quartier général français, mais ne fit pas
suspendre le mouvement de ses troupes ; les Belges continuèrent la résistance.
Une nouvelle démarche fut tentée près le prince d’Orange par sir Robert
Adair ; elle eut pas encore le résultat d’interrompre les hostilités,
la marche des Hollandais sur Louvain n’étant pas arrêtée. Il est claire que
les ordres du roi Guillaume, s’ils prescrivaient au prince d’Orange d’éviter
toute collision avec l’armée française, ne lui imposaient pas, sur la simple
annonce de l’arrivée imminente de cette armée, l’obligation
d’interrompre son mouvement stratégique. Ce mouvement, s’il eût pu
s’achever, aurait eu pour effet de cerner les forces belges dans Louvain et
peut-être de les comprendre dans la capitulation de la ville.
Ces
considérations suffisent à faire comprendre comment le feu reprit à diverses
reprises, et à montrer l’origine des accusations réciproques de trahison qui
se sont produites. Quoi qu’il en soit, le roi rentra à son quartier général
vers 9 ½ ou 10 heures et, appelant dans son cabinet le colonel Prisse, lui fit
donner par son chef d’état-major l’ordre de se rendre auprès du prince
d’Orange pour lui proposer un armistice, moyennant, d’une part, la remise de
Louvain aux troupes hollandaises, de l’autre, le temps nécessaire pour
permettre l’évacuation de la ville par les malades, les blessés et les
munitions. « Tâchez », dit le général Goblet, « d’obtenir
le plus de temps possible, 12 heures, 18, s’il y a moyen, et si vous parvenez
à 24, ce sera parfait ». Après avoir pris note de ses instructions, le
colonel partit à cheval pour se rendre auprès du prince. En sortant par la
porte de Tirlemont, il rencontra les généraux de Tieken et Malherbe et,
conformément à l’ordre reçu, il les informa de sa mission. Ils se montrèrent
assez sceptiques quant au résultat de cette tentative. « Tu
n’obtiendras rien », lui dit le général Malherbe, « le prince de
Saxe-Weimar nous a tournés, nous n’avons plus qu’à nous laisser écraser
avec toute la ville ». « Eh bien », répondit-il, « si
je ne réussis pas, je reviendrai me faire écraser avec vous ».
Parvenu
auprès du prince d’Orange, le colonel Prisse réussit à obtenir un armistice
de vingt-quatre heures aux conditions qu’il proposait, et ce malgré le
mauvais vouloir de certains officiers hollandais. Les conditions furent rédigées
par le chef d’état-major du prince, le général Constant de Rebecque, assis
par terre et se servant d’une sabretache comme pupitre. En congédiant Prisse,
le prince lui dit : « Monsieur, je crois que je vous connais ».
« Sans doute », intervint le prince Frédéric qui se tenait à côté
de son frère. « C’est Mr Prisse, de l’ancien état-major ». Le
colonel, pour toute réponse, se borna à demander au prince d’Orange « s’il
avait d’autres ordres à lui donner ». Prisse rentra à Louvain avec
l’aide de camp du prince, le colonel de Limburg Stirum, chargé de procéder
à l’échange des ratifications ; il eut fort à faire pour protéger son
compagnon dans les rues de la ville contre les gens du peuple et les soldats
isolés qu’exaspérait la vue de l’uniforme hollandais. Les signatures échangées
au quartier général, le colonel de Limburg Stirum demanda à Prisse de
l’accompagner jusqu’aux avant-postes du prince de Saxe-Weimar, auquel il
avait mission de communiquer la convention. Comme ils venaient de quitter la
ville, ils furent accostés par un groupe de cavaliers hollandais, parmi
lesquels galopait le prince de Saxe-Weimar. Celui-ci s’élança vers Prisse en
brandissant une épée ensanglantée et en s’écriant avec colère :
« Ah ! j’aurai le sang d’un Belge ! » (ou, suivant la
version que le prince a donnée lui-même, plus tard, de cette rencontre :
« Voici le sang d’un Belge ! ») – « Monseigneur »,
répondit Prisse, « je ne suis pas ici pour être insulté, mais pour vous
faire parvenir un armistice conclu avec votre général en chef ».
L’entourage du prince s’efforça de la calmer et il prit, en frémissant,
connaissance des conditions de l’armistice.
L’armée
belge s’était retirée vers Kampenhout. Dans Louvain, toute la nuit se passa
à charger sur des bateaux les malades, les blessés, le matériel et les armes
abandonnées sur les places ou dans les rues. Prisse avait été désigné, avec
le général Niellon et le colonel de Liem, pour diriger l’exécution de ces
mesures. Dans la matinée du 13, il eut encore à escorter un parlementaire
hollandais, porteur de dépêches du prince de Saxe-Weimar au prince d’Orange.
Il se trouva que cet officier était son beau-frère, le major Roloff.
Prisse
a raconté lui-même que la conversation commença sur un ton fort peu
fraternel, mais qu’en se quittant ils étaient à peu près réconciliés. En
rentrant au quartier général, Prisse rencontra le général Belliard, et lui
exposa la situation actuelle que le plénipotentiaire français ignorait encore.
Sur le conseil du général, Prisse parvint à prolonger d’une heure les
formalités de la reddition des postes. Belliard eut ainsi le loisir de traiter
avec le prince d’Orange, et le détachement sorti de Louvain avait à peine
rejoint le roi sur la route de Malines, à une lieue environ de Louvain, qu’un
courrier du général français apportait la nouvelle de la conclusion d’un
second armistice. Le lendemain, l’armée hollandaise commençait son mouvement
rétrograde pour évacuer le territoire belge.
Lorsque,
le mois suivant, Léopold Ier organisa sa maison militaire, Prisse
fut nommé aide de camp du roi, et, tout en conservant ces fonctions, il fut,
peu après, désigné comme sous-chef de l’état-major général ; il
participa activement, en cette qualité, à la réorganisation de l’armée,
tout en remplissant, par intervalles, des missions importantes et parfois
ardues. Les événements militaires d’août 1831 avaient ranimé les espérances
des Orangistes dans les provinces méridionales du jeune royaume. La ville de
Luxembourg, forteresse fédérale et occupée à ce titre par les troupes de
Une
trentaine d’individus avaient été arrêtés en pleine rébellion, conduits
à Namur et incarcérés dans la citadelle en attendant leur comparution devant
la cour d’assises. Prisse, rentré à Bruxelles, croyait avoir achevé sa tâche,
lorsqu’on apprit que, le 17 avril 1832, les Orangistes avaient enlevé, dans
sa maison campagne, près d’Arlon, Mr Thorn, le gouverneur belge de la
province, et l’avaient emmené à Luxembourg où ils l’avaient livré, non
au prince de Hesse, gouverneur fédéral de la forteresse, mais au général
Goedecke, commandant de la province pour le roi-grand-duc. Aussitôt Prisse fut
de nouveau envoyé à Arlon, tandis que le gouvernement belge adressait des réclamations
énergiques à
Les
résistances que rencontrait à
C’est
à cette époque que fut fondée l’Ecole Militaire. Prisse prit une part
active à cette organisation. Suivant le témoignage postérieur du colonel
Navez, alors aspirant d’artillerie, c’est Prisse qui avait la haute
direction de l’Ecole, bien que son nom ne figurât pas en cette qualité dans
l’annuaire. Le 6 janvier 1834, il fut envoyé à Anvers pour prendre, en
l’absence du général Buzen, le commandement ad interim de la division chargée
de la défense d’Anvers et des rives de l’Escaut. Il réussit à préserver
la ville des désordres qui menaçaient de s’y produire au moment où
l’ordre était troublé à Bruxelles ; ce qui amena les autorités
civiles à demander le maintien de Prisse dans son commandement intérimaire.
Nommé général le 12 avril 1834, il reçut peu après le commandement effectif
de la province d’Anvers et des troupes destinées à la défense de
l’Escaut, commandement qu’il conserva jusqu’en 1837. Il reprit alors les
fonctions de sous-chef de l’état major général dont il n’avait cessé
d’être titulaire, et ne les quitta que pour être appelé, le 22 juin 1839,
à la présidence de la commission chargée de la délimitation des frontières
entre
L’habileté
dont il avait fait preuve dans ces négociations, ajoutée à ses services antérieurs,
amena le roi Léopold Ier a lui octroyer, le 15 mai 1844, le titre de
baron, transmissible par ordre de primogéniture. Nommé lieutenant général le
12 juillet 1845, et rappelé de
En
quittant le ministère, le général Prisse fut nommé gouverneur militaire de
la résidence royale et commandant de la 2e division territoriale. Le
général Chazal, qui lui avait succédé au ministère de la guerre, ayant à
son tour quitté le pouvoir, remplaça Prisse dans ces deux emplois. Celui-ci
fur alors (29 juillet 1850) nommé adjudant-général du roi, chef de sa maison
militaire. Le général Prisse reçut en même temps la haute surveillance et la
direction de l’éducation et de l’instruction des princes royaux. Il fut désigné,
le 22 juillet 1853, pour remplir les fonctions de chef de la maison militaire du
duc de Brabant. Il borna désormais son activité à l’exercice de ces
diverses charges, qu’il conserva jusqu’à sa mort. Lorsqu’en 1854 sonna
pour lui l’heure de la mise à la retraite, le roi reconnut de nouveau ses
services en le nommant Ministre d’Etat, dignité suprême qui ne comptait, à
cette époque, que neuf titulaires.
Il
mourut, le 22 novembre 1856, à Rome, où il était allé passer l’hiver. Il y
fut enterré dans l’église de Saint-Julien des Belges, où sa famille lui a
élevé un monument.
Comte
Goblet d’Alviella – Biographie Nationale.